Le PSG menacé d’un carton rouge à GRIGNON !

Le PSG, champion incontesté du ballon rond, s’apprêterait-il à être sacré champion du désastre écologique et de l’atteinte au patrimoine scientifique français ? L’hypothèse est malheureusement crédible puisque la vedette des clubs hexagonaux s’apprêterait à livrer un match inattendu contre l’ENVIRONNEMENT et la SCIENCE. Le terrain de jeu choisi se situe à THIVERVAL-GRIGNON, près de VERSAILLES.

 

Le PSG, champion incontesté du ballon rond, s’apprêterait-il à être sacré champion du désastre écologique et de l’atteinte au patrimoine scientifique français ?

L’hypothèse est malheureusement crédible puisque la vedette des clubs hexagonaux pourrait livrer un match inattendu contre l’ENVIRONNEMENT et la SCIENCE.

Le terrain de jeu choisi se situe à THIVERVAL-GRIGNON, près de VERSAILLES (78).

Dans ce petit village de la riante plaine de VERSAILLES, plus connu pour ses paysages bucoliques que pour sa place en Ligue 1, se niche un joyau environnemental, scientifique et historique : le domaine de GRIGNON.

 

Situé au cœur de la vallée du Ru de GALLY, ce vaste domaine classé en ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) est un bien commun inestimable avec son parc de 291 ha clos d’un vieux mur, son château Louis XIII, sa rivière, son exceptionnel arboretum, son superbe gisement de fossiles du Lutétien mondialement connu (la Falunière), plusieurs bâtiments historiques remarquables, sa riche bibliothèque renfermant de précieux documents historiques et collections variées, son Musée du Vivant, ses prairies et ses champs servant à des expérimentations agronomiques.

Or, le PSG et son propriétaire QATAR SPORT INVESTMENT envisageraient d’acheter ce site d’exception, dédié à la science depuis la création de la première école d’Agronomie française en 1827, pour y établir, selon les informations évolutives qui filtrent de tractations secrètes avec l’Etat, son nouveau centre d’entrainement, le centre de formation de ses cadets ou une résidence de prestige. Le tout naturellement entouré d’un nombre plus ou moins élevé de terrains de football (11, 12, 13 ou 18 … selon les sources) et d’aménagements plus ou moins pharaoniques, selon le projet retenu.

En toute hypothèse, pour rivaliser avec ses concurrents de MILAN ou de MADRID, le PSG voit grand et c’est normal.

Il devra donc artificialiser et bétonner, c’est inévitable.

Mais lorsqu’il veut artificialiser et bétonner le domaine de GRIGNON, les supporters de la NATURE, de la SCIENCE et de l’ENVIRONNEMENT en appellent aussitôt à un arbitre et attendent de lui un retentissant coup de sifflet !

Mais qui sera cet arbitre ?

Dans ce match inégal, dont on espère qu’il n’est pas truqué, ce ne peut malheureusement plus être l’Etat, lui qui est prêt à vendre sans remords nos bijoux de famille pourvu que l’acquéreur soit généreux et lui ouvre parallèlement d’autres marchés … !!

Alors, qui brandira le carton rouge ?

Rouge comme la honte qui couvrirait tous ceux, vendeurs comme acquéreurs, qui prêteraient la main à la dénaturation de ce site d’exception, légué par nos aînés et que nous nous devons de laisser, intact, enrichi et embelli, à nos enfants !

Qui sifflera la faute que constitueraient la transformation de riches terres agricoles, prairies permanentes et champs cultivés en terrains de football, aux côtés du magnifique château Louis XIII abritant le Musée du Vivant ?

Qui interdira la transformation en Temple du Sport d’un lieu qui doit demeurer le Temple de la Nature et de la Science ?

Et, prenons garde ! Qui empêchera les défenseurs passionnés de l’environnement, de la science et du patrimoine, de transformer GRIGNON en un nouveau NOTRE-DAME DES LANDES aux portes de PARIS ?

Faute pour les pouvoirs publics, déjà oublieux des beaux discours émus de la COP 21, de prendre leurs responsabilités en refusant de prêter la main à ce projet scandaleux, le Collectif pour le Futur du Site de GRIGNON prendra les siennes, et mettra en œuvre tous les moyens légaux et tous les recours juridiques, au plan local et national comme au plan européen, pour éviter la catastrophe que constituerait la vente au PSG de ce bien commun unique en son genre.

A moins que le PSG, ne renonce de lui-même à ce projet aberrant, qui ferait désormais rimer son nom avec scandale écologique et désastre scientifique.